LE SYSTEME IMMUNITAIRE Partie 4

Article de la commission scientifique sur le système immunitaire , qu’est ce qui renforce ou inhibe celui-ci? Quelques exemples cités…….

5) VACCINS 

5.1) Les Virus

  • Image Wikiedia Commons https://commons.wikimedia.org/wiki/File:HI-Virion-fr.svg
  • Le matériel génétique pour nous les humains c’est l’ADN dans lequel il y a des gènes qui détiennent le secret de fabrication des protéines. 
  • Ce processus nécessite plusieurs étapes : 
  • L’ADN converti en une molécule qui est intermédiaire entre l’ADN et la protéine : l’ARN messager ; en langage génétique : transcription.
  • L’ARN va être décodé pour pouvoir fabriquer une protéine : traduction 
  • Le virus va injecter son matériel génétique (ADN) dans la cellule : ADN/ARN messager/ protéine virale s’assemblent pour former une capside, se multiplier et infecter d’autres cellules, d’autres individus. 
  • Pour certains virus, le matériel génétique est de l’ARN, (phase intermédiaire) comme le coronavirus ;
  • ARN/protéine virales, même schéma que pour ADN mais sans la 1ère phase.

5.2) Les vaccins

  • Une vaccination préventive consiste à administrer à un individu en bonne santé une forme atténuée ou inactivée d’un agent infectieux (ou certains de ses composants) ou d’une bactérie.  L’objectif est de déclencher une réaction du système immunitaire et le préparer à faire face au virus.
  • La vaccination permet en effet de développer des cellules immunitaires « mémoires », capables de reconnaître immédiatement l’agent pathogène s’il venait à infecter l’individu par la suite. 
  • Vaccin inactivé : 
  • Le virus est inactivé par un traitement chimique ou un traitement physique comme des irradiations aux ultras violets. Le virus inactif est immunisant (corps étranger).
  • Inconvénient :
  • Peu immunogène : besoin adjuvant : sels d’aluminium, formaldéhyde, injection répétée.
  • Grippe/polio/hépatite A 
  • Bactérie : diphtérie/tétanos
  • Vaccin vivant : virus atténué :
  • Agents infectieux sous forme atténuée, de virus souche mutante du virus qui le rend thermosensible, plus capable de se multiplier à la température de notre corps 37° 
  • • + immunogènes 
  •         • risques + grands pour les personnes fragiles, immunodéprimées, femmes enceintes car le virus n’est pas mort 
  • Fièvre jaune/ROR/typhoïde 
  • BCG
  • Vaccin à protéines recombinantes : 
  • Injecter une protéine du virus : la protéine de surface du virus qui permet de déclencher la production d’anticorps. 
  • Cette protéine est fabriquée dans une cellule en laboratoire : cellules de bactérie, de levure, de plantes ou animales.
  • Elle est dite recombinantes car la protéine est fabriquée dans une cellule autre que celle d’origine et purifiée avec des adjuvants.
  • Virus enveloppé : hépatite B 
  • Papillomavirus (virus nu) : avec protéine de la capside 
  • Vaccin covid19 
  • Vaccin inactivé : chinois Sinofarm/ Sinovac              –   Franco-autrichien : Valneva
  • Vaccin à protéine recombinantes : Medicago : capside vide – Sanofi : pasteur
  • Vaccins génétiques 
  • C’est l’injection d’une partie du matériel génétique qui détient le secret de fabrication de la protéine Spike, la protéine immunogène : ARN viral. 
  • Les cellules de la personne : vont décoder cette partie du matériel et fabriquer elles même la protéine Spike.
  • Pour pénétrer à l’intérieur des cellules, il faut un transporteur, appelé vecteur :

Vaccin à ARN messager : 

C’est une capsule de graisse appelée nanoparticule, (le nanomètre = un milliardième de mètre) ; dans laquelle la partie du matériel génétique qui détient le secret de fabrication de la protéine Spike est enfermée. 

On injecte cette capsule bi-couche de graisse. Nos cellules sont limitées par une membrane bi-couche de graisse : la membrane plasmique donc la bi-couche de graisse (nanoparticule) va fusionner avec la bi-couche de graisse des cellules pour libérer son contenu dans la cellule. Les cellules vont prendre l’ARN viral à leur propre compte, le décoder et fabriquer la protéine Spike.

Vaccin Pfizer-BioNTech (-80°) puis (entre -15 et – 25°), Moderna (-20°)

Vaccins à ADN : vaccin à vecteur viral ou recombinant

Vecteur : utilise un autre virus pour ses propriétés naturelles de virus (pas le SARS-Cov2 virus à ARN) capable d’injecter son matériel génétique dans les cellules qu’il infecte. 

Ce vecteur est un virus recombinant, adénovirus virus à ADN, celui responsable d’un état grippal : mal de gorge, rhume, pharyngite. 

Ce virus a été désarmé, non virulent : élimination de son matériel génétique responsable de sa virulence, remplacé par une partie du matériel génétique du SARS-Cov2 qui détient le secret de fabrication de la protéine Spike : matériel hybride : virus recombinant.

Problème : 

Virus, adénovirus, à ADN /SARS-Cov2 virus à ARN 

Il faut convertir le Sars Cov2 en virus à ADN. 

Le virus à ARN du SARS-Cov2 a été converti en virus à ADN par une enzyme « transcriptase inverse » en laboratoire. 

On récupère de cet ADN la portion qui détient le secret de fabrication de la protéine Spike et on le met dans l’adénovirus (le vecteur) qui va délivrer de l’ADN recombinant, une partie d’ADN de l’adénovirus et une partie d’ADN de la copie de ARN du SARS-Cov2. 

Spoutnik, AstraZeneca (entre 2 et 8°), Janssen 1 seule injection. 

6) CE QUI INHIBE OU RENFORCE

La croissance et la défense sont deux comportements fondamentaux nécessaires à la survie d’un organisme. Chaque jour des milliards de cellules s’usent et doivent être remplacées.

Les cellules, de même que les humains s’éloignent de ce qui leur est toxique et se rapprochent de ce qui est bon pour eux. Ces deux mouvements opposés sont les 2 réactions élémentaires d’une cellule aux stimuli de son environnement. Ils ne peuvent fonctionner simultanément.

Lorsque je fuis devant un danger, je mobilise toute mon énergie pour réagir par la fuite ou par le combat, la défense. Le mécanisme de croissance est freiné.

Une réaction de défense soutenue freine la production d’énergie vitale.

Vous pouvez survivre au stress suscité par un danger mais l’inhibition chronique des mécanismes de croissance peut compromettre votre vitalité.

Ces 2 mécanismes sont contrôlés par le système nerveux autonome : lorsque celui-ci reconnaît un stress, un environnement dangereux, il alerte la communauté cellulaire du danger imminent.

Le corps a 2 systèmes de défense distincts, chacun essentiel au maintien de la vie :

– l’axe HPA qui organise la défense contre le danger externe

– le système immunitaire qui protège du danger interne

6.1) Facteurs diminuant le système immunitaire

  • Antagonisme Axe HPA et système immunitaire

Le système HPA (de l’anglais Hypothalamus-Pituitary-Adrénal) ou axe hypotalamo-hypophyso-surrélalien.

Lorsque l’hypothalamus perçoit un danger, il active l’axe HPA. Il secrète l’hormone CRF qui envoie un message à l’hypophyse (glande maîtresse responsable d’organiser les 50 milliards de cellules) qui libère l’ACTH dans le sang, qui va aux surrénales. L’ACTH sert de signal à la sécrétion d’hormones surrénales de défense ou de fuite.

Ces hormones de stress coordonnent la fonction des organes du corps et nous fournissent la force physiologique nécessaire pour éviter le danger ou fuir.

Le sang est dirigé vers les membres pour permettre de fuir ou de se battre. Sans apport de sang, les organes vitaux sont incapables de fonctionner correctement : la croissance est inhibée.

Les réactions de stress inhibent la croissance et compromettent la survie du corps puisqu’elles interfèrent avec la production d’énergie vitale.

La sollicitation du   système immunitaire nécessite une grande réserve d’énergie du corps : quand je combats une infection, je suis faible.

Quand l’axe HPA mobilise le corps, les hormones surrénales empêchent directement le système immunitaire de conserver les réserves d’énergie.

Exemple : imaginez que vous êtes dans votre tente dans la savane et que vous combattez une infection bactérienne, avec une grave diarrhée.

Tout à coup vous entendez un lion rugir à l’entrée de votre tente.

Votre cerveau doit décider quel est le plus grand danger : l’infection ou le lion ?

Il ne sert à rien de combattre l’infection si vous êtes attaqué par le lion. Votre corps cesse de lutter contre l’infection pour mobiliser l’énergie nécessaire pour vous défendre et surtout fuir.

L’activation de l’axe HPA a pour conséquence secondaire d’interférer avec votre aptitude à combattre la maladie.

Dans les greffes, des hormones de stress sont données pour inhiber le système immunitaire.

La peur stimule l’axe HPA et inhibe le système immunitaire. L’axe HPA est le mécanisme pour traiter le stress grave mais il n’est pas fait pour fonctionner continuellement.

Métaphore du sprinter sur les starkings block : « A vos marques, prêt » → son corps sécrète les hormones d’adrénaline qui stimulent le muscle pour affronter la situation ; et il n’y a jamais de « partez » : il s’écroule d’épuisement au bout de quelques secondes.

Aujourd’hui, nous vivons en mode « prêt », nos stress quotidiens activent l’axe HPA, nous ne libérons pas nos stress corporels, nous vivons sous la pression des peurs et/ou des problèmes chroniques.

Le stress chronique affaiblit donc le système immunitaire, altérant la fonction des récepteurs gluco-corticoïdes, comme le cortisol, qui, rappelons-le, sont utilisés pour inhiber ou arrêter la réaction inflammatoire. Ce processus permet de conserver l’énergie corporelle nécessaire pour s’engager dans une réaction de fuite ou de combat.

Lors de problématique du système immunitaire, vérifier l’état de stress chez les consultants.

  • Rôle du stress

Le stress peut jouer de différentes manières sur le système immunitaire.

Le stress ponctuel diminue l’efficacité du système immunitaire :

« Nous avons confirmé expérimentalement que les hormones du stress qui se lient aux récepteurs β2-adrénergiques réduisent la réponse immunitaire et que cela passe par une diminution de la production de certaines cytokines inflammatoires, requises pour l’élimination des virus »

Source : Futura sciences du 06/03/20 Comment le stress diminue nos défenses immunitaires.

Le stress chronique suractive le système immunitaire :

Chez des souris plongées dans un état de stress chronique ce stress multiplie par 4 le nombre de cellules immunitaires dans le sang et la rate.

Dans un deuxième temps, les auteurs ont analysé et comparé l’expression des gènes de globules blancs chez les deux types de souris. Ils ont alors trouvé chez les animaux angoissés 3.000 gènes différemment exprimés, dont une grande partie est impliquée dans les réactions inflammatoires. Ces résultats démontrent que les cellules immunitaires des rongeurs stressés possèdent un équipement génétique favorable à l’inflammation.

Source : Futura sciences Un stress excessif rend les cellules immunitaires hyperactives – Article d’Agnès Roux, publié le 8 novembre 2013.

6.2) Ce qui renforce le système immunitaire

  • Hormèse 

La toxicologie nous apprend que « la dose fait le poison » mais l’hormèse ajoute que de faibles doses de poison peuvent renforcer la santé. Philosophiquement cela correspond à l’adage « ce qui ne me tue pas me rend plus fort ».

L’hormèse est un processus par lequel un organisme, à qui l’on administre de faibles doses d’agents générateurs de stress, normalement toxiques, se trouve renforcé et montre ensuite une plus grande résilience à des doses plus élevées de ces mêmes toxiques ou facteurs de stress.

Par exemple, l’activité physique, le jeûne intermittent, les bains glacés et la restriction calorique et certains composés nutritionnels mettent l’organisme à l’épreuve et activent les mécanismes de résistance au stress. Dans une certaine mesure, ils sont bénéfiques, mais pratiqués en excès, ils peuvent être délétères. Cette robustesse acquise est considérée comme renforçant également le système immunitaire.

  •  L’acupuncture

« Qui connaît son ennemi comme il se connaît, en cent combats ne sera point défait. Qui se connaît mais ne connaît pas l’ennemi sera victorieux une fois sur deux. Qui ne connaît ni son ennemi ni lui-même est toujours en danger » – Art de la Guerre, général Sun Tzu, Vème siècle avant J-C.

L’acupuncture va renforcer les défenses immunitaires et permettre à l’organisme de combattre l’infection et d’en sortir plus vite, en étant plus fort qu’avant la maladie.

Voici les points d’acupuncture qui stimulent le système immunitaire : Ces 3 points sont à stimuler 2 à 3 fois par jour en massage ou en pression pendant 30 à 40 secondes jusqu’ à la sensation de chaleur sur le point.

On peut appliquer des huiles essentielles : Eucalyptus Globulus / Clou de girofle / Basilic.

(17 gouttes de chaque dans 50ml d’huile d’amande douce)

4GI – 36E – 12VC (les images ne sont qu’à titre indicatif, se référer aux sites traitant du sujet)

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