Le corps humain réagit de différentes façons aux agressions extérieures.
Il s’adapte à des conditions difficiles : par exemple, on envoie les footballeurs en haute
altitude avant une compétition pour que leur corps compense le manque d’oxygène en
fabriquant davantage de globules rouges ce qui les rendra encore plus performants. Le
corps réagit en apportant sa solution biologique au stress extérieur, ici, le manque
d’oxygène.
C’est le cas également de la peau qui peut s’acclimater au soleil en bronzant : un apport
de mélanine lui permet de se protéger des UV nocifs. Là encore, un changement corporel
permet au corps de s’adapter à des conditions hostiles. Ainsi, peut-il apporter des
solutions biologiques à des conditions extérieures stressantes.
Le corps réagit également à des stimuli d’un autre ordre : par exemple, mes glandes
salivaires se mettent en action dès lors que je perçois un bon repas avec mes organes
sensoriels tels que la vue ou l’odorat. Ce qui est étonnant, c’est que cela fonctionne aussi
avec une image virtuelle. Peut-être avez-vous déjà salivé à l’idée d’une bonne glace ou
bien face à une publicité sur le chocolat ?
Le stimulus peut être réel ou virtuel, le corps envoie sa réponse biologique de la même
façon. Une façon très précisément logique et ciblée.
Imaginons qu’une personne soit victime d’une intoxication alimentaire, son estomac risque
fort de renvoyer le contenu du repas pour éviter une mort possible. C’est automatique : l’organisme est programmé pour sa survie ainsi que pour la survie de son espèce.
La priorité sera donc faite à la survie de l’organisme par rapport à un éventuel inconfort (il est en effet inconfortable de vomir).
Parfois, il se trouve que les morceaux toxiques que l’on avale sont virtuels et on observe alors la même réaction du corps : je vomis …une situation indigeste.
Cette réflexion, qui peut être étendue à chaque partie du corps, suscite une hypothèse –
qui est le postulat du décodage biologique : un organe qui se met à fonctionner de manière anormale est en train de répondre de façon bio-logique à un stimulus, réel ou
virtuel, stressant.
Chaque organe a sa fonction, son rôle. L’estomac a pour fonction de digérer. S’il « décide » de vomir ce qu’il contient, c’est en réaction à quelque chose – de réel ou virtuel, qu’il ressent comme « indigeste », inacceptable pour l’organisme. C’est le ressenti (indigeste) de l’évènement qui impacte un endroit précis du corps (estomac, chargé de digérer) et déclenche une réaction biologique (vomir).
Les ressentis émotionnels d’un évènement sont donc à la base du système. A partir de cette logique biologique, une cartographie « organe/symptôme/ressenti » peut être établie. Ces hypothèses ne sont pas figées ou imposées, mais constamment confrontées à la réalité du patient. Dans leur accompagnement thérapeutique, les décodeurs biologiques s’appuient sur cette logique du symptôme pour en retrouver l’origine et ils disposent d’outils spécifiques à l’aspect émotionnel pour permettre une transformation en vue d’un retour à la santé.
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